Marie-Chantale Bergeron est enseignante à l’école primaire Marie-Médiatrice de Rivière-Éternité. Ayant fait ses études primaires dans cette même école, elle s’épanouit dans ce milieu qui l’a vu grandir.
Tout au long de ses études en enseignement à l’Université du Québec à Chicoutimi, elle n’avait qu’un seul but en tête : enseigner dans une école du Bas-Saguenay.
« Il y a une énergie particulière dans les petites écoles en milieu rural. La proximité avec la nature, les élèves, les parents et l’ensemble de la communauté me rejoint beaucoup. J’ai même refusé des postes pour demeurer au Bas-Saguenay. Je me sens vraiment sur mon X », souligne-t-elle.
En se joignant à l’équipe de l’école Marie-Médiatrice, Marie-Chantale Bergeron a retrouvé l’enseignante Johanne Simard qui lui a enseigné alors qu’elle était à la maternelle.
« C’est très spécial. Johanne a été ma mentore. Elle m’a transmis sa passion. C’est grâce à elle que je suis ici. D’être avec elle pour partager sa carrière, ça n’a pas de prix. Je lui dois beaucoup pour la personne que je suis devenue, autant dans ma vie personnelle que professionnelle », indique-t-elle avec émotion.
Elle souligne aussi la belle collaboration qui existe entre tous les membres de la petite équipe qui font tout en leur possible pour offrir un encadrement personnalisé.
Un milieu de vie positif et bienveillant
L’école Marie-Médiatrice doit s’adapter à sa clientèle. Comme il n’y a que 18 élèves, il est impossible de les regrouper par niveau. Cette année, Mme Bergeron enseigne à un groupe composé d’élèves de maternelle 4 ans, de maternelle 5 ans et de première année. Sa collègue enseigne à des élèves de la 3e à la 6e année.
« Nous sommes une petite équipe qui fait tout en son possible pour offrir un encadrement très personnalisé pour chaque élève en fonction de ses défis. Nous créons un véritable milieu de vie pour les élèves. On habite notre école et on développe de beaux projets », souligne-t-elle.
Le positivisme et la bienveillance sont deux qualités que Marie-Chantale Bergeron transmet à ses élèves. « Les élèves sont appelés à identifier des moments où ils font preuve de bienveillance et à les afficher fièrement sur le mur de la bienveillance de l’école. Il est important de souligner nos bons coups. Il faut toujours aller chercher le bon côté des choses », mentionne-t-elle.
Questions en rafale
- Quel est ton indispensable au travail ? Mon tabouret à roulettes. Il me permet de me déplacer d’un élève à l’autre en étant à sa hauteur et d’être accessible.
- Quelle est ta plus grande force ? Je suis empathique et à l’écoute des besoins des autres.
- As-tu un moment préféré dans ta journée ou au travail en général ? Quand un élève comprend une notion qu’il avait de la difficulté à assimiler, ses yeux deviennent grands et allumés. J’adore aussi entendre les enfants lorsqu’ils lisent. Ça me fait frissonner.
- As-tu une expertise particulière ? Je possède une entreprise qui m’a permis d’acquérir du leadership que je transpose dans mon milieu de travail. Également, depuis que je suis une maman, je pense que je suis une meilleure enseignante et une meilleure humaine. Je comprends encore mieux les parents.